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ADQ VERCHÈRES
15 novembre 2008

L’ADQ propose de vraies solutions

Trois-Rivières, le 14 novembre 2008 – Devant le Centre hospitalier régional de Trois-Rivières, le chef de l’ADQ, M. Mario Dumont, a proposé aux Québécois de vraies solutions pour réhabiliter la dignité humaine au sein de notre système de santé. « Ici à Trois-Rivières, on nous disait encore la semaine dernière que l'urgence du centre hospitalier accueille régulièrement jusqu'à 75 patients sur des civières alors que la capacité maximale est de 45. Au Québec, en un an, le nombre de personnes hors délai en attente d’une chirurgie d’un jour a augmenté de 23 %. Après le fouillis laissé par le Parti québécois, nous pouvons voir aujourd’hui, malgré les promesses de 2003, l’absence de résultat du Parti libéral. L’ADQ est la seule formation politique à proposer des idées nouvelles inspirées de ce qui se fait de mieux ailleurs dans le monde en santé. Il faut rebâtir cette frontière naturelle qui existe entre la dignité et l’inacceptable », a déclaré le chef de l’ADQ.

Permettre la pratique mixte de la médecine 

Pour le chef adéquiste, alors que le vieillissement de la population nous impose d’accroître l’offre de soins, le système actuel limite la pratique de la médecine. « L’actualité des derniers mois nous rapporte des exemples éloquents des effets négatifs de la situation actuelle. Il y a au Québec des enfants qui attendent pendant des mois pour des interventions médicales. Avec le temps, cette attente inacceptable engendre des interventions beaucoup plus sérieuses et des dépenses plus élevées pour le régime public. C’est pour cette raison qu’il faut remettre au premier plan la dignité humaine dans notre système de santé, afin que les malades ne soient plus les grands oubliés », a affirmé Mario Dumont.

« Notre position en santé pour diminuer les listes d’attente et remettre le système sur les rails a toujours été claire. L’ADQ permettra la mise en place, à l’image des modèles européens comme la France ou la Suède, d’un système de santé mixte public-privé afin de bénéficier de l’apport financier supplémentaire du secteur privé tout en garantissant l’accès à des soins de qualité pour tous les citoyens du Québec », a rappelé Mario Dumont.

Le chef de l’ADQ a par ailleurs souligné l’hypocrisie du gouvernement libéral actuel sur le sujet. « Quand c’est l’État, et notamment la CSST, qui doit assumer les conséquences des listes d’attente en versant des indemnités, on dirige les patients vers le secteur privé pour qu’ils puissent être soignés à temps et le plus rapidement possible. Quand ce sont les individus qui assument seuls les conséquences des délais d’attente imposés par notre actuel système de santé, ils doivent se contenter d’attendre », s’est insurgé le chef de l’ADQ.

De nombreux médecins déplorent à grands cris de ne pouvoir traiter leurs patients, faute notamment de disponibilité des salles d’opération. Les trois fédérations de médecins ont d’ailleurs appuyé le projet de loi 392 déposé par l’ADQ afin d’encadrer la pratique médicale mixte. En effet, le décloisonnement de la pratique médicale aura pour effet d’augmenter l’offre de soins au Québec sans pour autant ajouter au fardeau financier du régime public.

Par ailleurs, Mario Dumont a rappelé la position de l’ADQ en faveur des coopératives de santé. « L’ADQ appuiera de façon particulière le développement des coopératives de santé afin de favoriser la réappropriation, par la population, de son organisation de soins de santé. En effet, les coopératives de santé constituent un modèle nouveau alors que les citoyens s’engagent dans le fonctionnement de leurs services de santé. Elles correspondent à un partenariat de la communauté avec des médecins et contribuent à diversifier l’offre de soins », a précisé le chef de l’ADQ.

Faire en sorte que l’argent suive le patient 

Le chef de l’ADQ a également mentionné la volonté de sa formation politique de réformer la méthode de financement des établissements de santé. « Les budgets des établissements de santé sont établis actuellement selon une approche dite historique. Ce système vise avant tout à contrôler les activités des établissements, sans réelle considération pour l’évolution du volume ou de la lourdeur des soins. Ce type de financement est contre-productif et n’incite pas à l’initiative ni à la productivité. De plus, ces budgets sont octroyés aux établissements sans égard à leur performance. La recherche d’efficacité doit donc devenir une priorité de notre système de santé. Les nouveaux modes de financement sont basés sur les services rendus : c’est ce que l’on appelle l’achat de services ou encore le financement par épisode de soins. Un mode de financement dans lequel l’argent suit le patient », a expliqué Éric Caire, candidat de l’ADQ dans le comté de La Peltrie.

Garantie de soin

Le chef de l’ADQ a aussi réitéré la volonté de sa formation politique de soigner les gens à temps. « L’ADQ s’engage à garantir des soins dans des délais médicalement acceptables. Lorsque la période d’attente dépassera le délai maximal, le patient pourra se faire traiter, aux frais de l’État, dans l’établissement de son choix. Qu’il s’agisse d’un établissement public ou privé, celui-ci aura l’obligation de procéder sans délai. Cette garantie de soin sera financée à même les budgets existants, ce qui poussera l’ensemble des acteurs du système à plus de performance et d’efficacité. Il n’est pas acceptable qu’aujourd’hui au Québec plus de 31 000 personnes aient vu leur délai d’attente dépasser ce qui était médicalement requis », a affirmé Mario Dumont.

Favoriser l’autonomie des établissements 

Enfin, pour mettre de l’ordre en santé, il faudra s’appuyer sur un leadership fort de la direction des établissements de santé et leur donner plus d’autonomie. « Comme pour les écoles, nous entendons nous appuyer sur la direction des établissements à qui on doit laisser plus d’autonomie pour assumer leur leadership. Il faut débureaucratiser le système et rapprocher les décisions des patients. Ce sont les directions des établissements qui sont les mieux placées pour répondre aux attentes de la population », a affirmé le chef de l’ADQ.

L’ADQ propose aussi d’implanter un processus de décentralisation et de responsabilisation au sein du ministère et des agences. « Il faut ramener le Ministère de la Santé à sa mission première qui est de déterminer les priorités, les objectifs et les orientations dans le domaine de la santé, tout en se retirant de la production de soins. Il faut également redéfinir le rôle des agences régionales de santé. Ce processus de redéfinition passera par une révision de leur rôle, de leur nombre et du territoire qu’elles desservent », a conclu Mario Dumont.

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