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ADQ VERCHÈRES
17 novembre 2008

L’ADQ plaide pour une justice humaine et plus ferme

Sécurité publique

Joliette, le 17 novembre 2008 – L’Action démocratique du Québec a présenté aujourd’hui, au palais de Justice de Joliette, les principaux éléments de la plate-forme en matière de sécurité publique. Accompagné de Mme Sylvie Roy, candidate adéquiste dans le comté de Lotbinière, le chef Mario Dumont a plaidé en faveur d’une justice plus humaine et plus ferme. « Nous voulons une justice plus attentive aux victimes et plus ferme pour les criminels. Nous innovons avec des mesures avant-gardistes qui prennent réellement en considération les besoins des victimes et qui sont plus sévères envers les criminels », a affirmé Mario Dumont.

Aider les victimes

Pour le chef de l’ADQ, il faut remettre les victimes d’actes criminels au centre de nos préoccupations. « Bien des victimes, en plus d’avoir subi un acte criminel et d’avoir affronté le système judiciaire, sont dépassées par les événements et se sentent trop souvent abandonnées. La seule façon de garantir leurs droits est l’adoption d’une Charte des droits des victimes d’actes criminels qui rétablira l’équilibre en leur faveur », a lancé Mario Dumont.

L’État a mis en place dans les années 1970 le régime d’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) qui nécessite aujourd’hui une révision en profondeur. C’est la raison pour laquelle l’ADQ s’engage à procéder à une modernisation complète de l’IVAC afin de mieux répondre aux préoccupations des victimes d’actes criminels.

Surveiller les délinquants sexuels

Par ailleurs, l’ADQ rappelle que la prévention et la réhabilitation sont les meilleures façons d’assurer la sécurité du public en matière de délinquance sexuelle. En revanche, là ou le système échoue, il faut trouver des solutions. Sylvie Roy, après avoir consulté longuement des citoyens et des experts, a déposé un rapport le 2 juin dernier concernant la délinquance sexuelle, rapport qui formule des engagements clairs, dont une lutte efficace contre les cyberprédateurs. Le chef adéquiste a insisté : « Il est nécessaire d’augmenter le nombre d’enquêteurs de la cyberpatrouille de la Sûreté du Québec afin de surveiller et de traquer les prédateurs qui consomment de la pornographie juvénile ou qui tentent de leurrer des d’enfants. Une lutte efficace ne saurait se faire sans une escouade dédiée à ce genre de criminalité. »

De plus, certains délinquants sexuels récidivistes représentent un danger que le public ne peut assumer. Pour ces cas les plus lourds, la protection des citoyens doit primer. C’est la raison pour laquelle l’ADQ propose une mesure exceptionnelle pour ces criminels : nous permettrons, qu’après l’audition de leur procès, le juge qui préside puisse ordonner que ces délinquants dangereux figurent sur un registre public des délinquants sexuels.

Encadrer les récidivistes de l’alcool au volant

L’ADQ croit également qu’il faut faire preuve de plus de fermeté envers ceux qui sont connus comme des dangers de la route. L’ADQ propose ainsi deux mesures concrètes pour que ces conducteurs dangereux soient sanctionnés. « Les récidivistes de l’alcool au volant qui, après une première offense, causent un accident alors qu’ils sont à nouveau en état d’ébriété, ne pourront plus recevoir d’indemnités de la SAAQ en raison des blessures qu’ils auraient pu s’infliger à eux-mêmes. Mario Dumont a ainsi affirmé : « Il est impensable que la société paie pour les agissements d’un récidiviste de l’alcool au volant. »

Dans un deuxième temps, en plus de se voir retirer son permis de conduire, un récidiviste de l’alcool au volant ne pourra plus se trouver en possession d’une voiture, en être le propriétaire ou en conduire une sous peine de sanctions très sévères.

Augmenter les effectifs policiers

Pour assurer la mise en place de ces mesures, l’ADQ propose également d’augmenter le nombre d’effectifs policiers. « Nous avons prévu dans notre cadre financier une somme de 49 millions de dollars afin d’engager 400 policiers supplémentaires. Depuis 2002, les effectifs policiers au Québec sont demeurés à peu près stables alors que la population a continué à augmenter et que le nombre de voitures en circulation a explosé. Il est bien évident que pour les gouvernements péquistes et libéraux qui se sont succédés, la sécurité du public n’était pas un enjeu. Ces deux vieux partis ont toujours été d’accord sur une seule mesure dans ce domaine et c’est de ne rien faire », a conclu le leader adéquiste.

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