Cadre financier du PQ : l’argent pousse dans les arbres
Depuis le début de la campagne électorale, seule l’ADQ a chiffré et publié son cadre financier
Plus de 1,8 milliard de dollars seront directement utilisés afin de soutenir le pouvoir d'achat des familles et de faciliter leur quotidien. L'ADQ propose notamment d'aider directement les familles et les aînés grâce à une enveloppe de 858 millions de dollars.
L’ADQ a eu le courage de dire qu’elle financerait ses engagements en effectuant des compressions de plus de 2 milliards de dollars dans les dépenses de l’État. Gilles Taillon a indiqué que la marge de manœuvre que dégagerait un gouvernement de l'ADQ afin de financer ses diverses initiatives proviendrait, d'une part, de la privatisation partielle d'Hydro Québec à hauteur de 450 millions de dollars et, d'autre part, d'une réforme de l'État et d'une véritable révision générale des politiques publiques à hauteur de 2 milliards de dollars.
Cadre financier au PQ : l’argent pousse dans les arbres
Pauline Marois promet mer et monde sans toutefois dire où elle va prendre l’argent. Le PQ n’entend pas dévoiler de cadre financier au cours de la campagne électorale. Pire encore, le PQ prétend qu’il « pourrait adopter une loi pour effacer tout déficit accumulé et retrouver l'équilibre budgétaire.» En fait, Pauline Marois suggère de replonger le Québec en déficit, tout en mentionnant que le Québec retrouverait l'équilibre budgétaire cinq ans plus tard. Considérant les échecs financiers successifs de Pauline Marois lorsqu’elle était ministre, il faut s’inquiéter de cette proposition péquiste. Comment une candidate qui aspire au poste de première ministre peut-elle être aussi irresponsable ? Le PQ adopte encore une fois la pensée magique. Pour Pauline Marois, l’argent pousserait-il dans les arbres ?
PLQ
De son côté, le PLQ n’a toujours pas dévoilé son cadre financier. Plutôt ironique pour Jean Charest qui déclenche inutilement des élections de 83 millions de dollars.